La chirurgie viscérale et digestive

Les pathologies prises en charge

Notre service est compétent pour la prise en charge de nombreuses pathologies, notamment :

La vésicule biliaire est un organe qui permet de stocker la bile que le foie produit. Elle est notamment active lors de la digestion en se contractant pour libérer la bile et la diriger vers un autre canal qui mène à l’intestin grêle. La bile libérée sert à la digestion des repas riches en graisse. Lorsque des calculs sont présents dans la vésicule, ils peuvent être transportés en même temps que la bile vers l’intestin grêle. La lithiase vésiculaire relève donc de la présence de ces calculs dans la vésicule et des complications que cela peut engendrer.

La lithiase vésiculaire peut provenir de différentes causes. Sur la liste des causes et des facteurs de risques, on peut inscrire l’âge du patient mais aussi son sexe et son poids. L’obésité fait notamment partie des facteurs aggravants qui déclenchent la lithiase. Concernant l’âge et le sexe, les études montrent qu’à partir de 70 ans, 25% des sujets touchés par la lithiase sont des femmes et 15% sont des hommes. Dans le cas de la lithiase vésiculaire asymptomatique, le patient ne ressent aucun symptôme. C’est souvent lors d’une échographie abdominale que les calculs sont découverts par le plus grand des hasards. Il arrive toutefois que certains sujets de cette pathologie présentent des complications qui amènent le patient à souffrir de crises douloureuses ressenties sous les côtes, et qui sont appelées les coliques hépatiques. Les douleurs peuvent être ressenties jusque dans le dos et l’épaule droite. Ces coliques sont le signe que les calculs tentent de sortir de la voie biliaire. Ces complications peuvent mener à des nausées, des vomissements chez certains sujets.

La migration des calculs de la vésicule biliaire peut entrainer d’autres complications parfois graves comme l’angiocholite qui est une septicémie à point de départ biliaire et la pancréatite aigue.

Le traitement de la lithiase vésiculaire se fait uniquement par méthode chirurgicale. En effet, pour remédier à cette pathologie, il faut procéder à l’ablation de la vésicule biliaire du patient, et cela se réalise presque toujours par cœlioscopie. On appelle l’opération de la lithiase vésiculaire la cholécystectomie. Il peut s’agir de la cholécystectomie par laparotomie (en ouvrant en grand) ou sous cœlioscopie (en faisant de petites incisions au niveau du ventre). La cholécystectomie est programmée dans la plupart des cas en ambulatoire, sauf dans des cas très précis qui impliquent la surveillance du patient sur plusieurs jours. L’ablation de la vésicule symptomatique est le seul traitement à ce jour car la vésicule est pathologique. Bien entendu, au quotidien, il est possible de prévenir la lithiase vésiculaire par le biais d’une bonne hygiène de vie et d’une bonne alimentation. Cependant, lorsqu’il est trop tard, que des calculs sont installés dans la vésicule et que les coliques hépatiques arrivent, l’opération chirurgicale est le moyen le plus sûr de traiter la lithiase vésiculaire.

La découverte fortuite de calculs dans la vésicule biliaire qui ne donne pas des symptômes ne constitue pas une indication à une opération.

La diverticulose colique se caractérise par la présence de diverticules (hernies) sur la paroi du côlon. Bien que peu connue, il s’agit d’une affection courante dont la fréquence augmente avec l’âge.

Parfois, les diverticules peuvent s’enflammer, on parle alors de Diverticulite. Néanmoins, la diverticulose colique ne provoque pas de symptômes chez la plupart des personnes concernées.

Le colon sigmoïde est le plus atteint par cette pathologie, de par sa position. On lui préfère le terme sigmoïdite, qui peut être aiguë ou chronique, et se caractérise par une douleur en bas de l’abdomen, sur le côté gauche (ressemblant à une appendicite).

Des complications, telles que fistule, perforation ou sténose, peuvent également survenir lors d’une diverticulose colique. Outre les infections, ces diverticules peuvent saigner et provoquer une hémorragie digestive basse.

  • hernie inguinale : Une hernie inguinale est une grosseur au niveau de l’aine, entre l’abdomen et la cuisse. Elle est le plus souvent due à une sortie de l’intestin de son emplacement habituel. La hernie inguinale sort par un orifice, qui peut être l’orifice inguinal ou un orifice qui se serait formé à la suite d’une rupture de la paroi de l’abdomen. Une rupture de la paroi de l’abdomen est le plus souvent causée par des efforts répétés et trop vifs. L’orifice inguinal est quant à lui un orifice déjà présent qui permet aux vaisseaux et ligaments d’aller de l’abdomen jusqu’au membre inférieur. Chez l’homme, cet orifice permet aussi à ces vaisseaux d’aller jusqu’aux testicules, alors que la hernie inguinale chez la femme se localise vers l’orifice inguinal qui relie la paroi de l’abdomen à l’avant de l’utérus.

 

  • hernie ombilicale : La hernie ombilicale est caractérisée par la sortie d’un organe par l’ombilic, c’est-à-dire le nombril. Cette pathologie se retrouve plus fréquemment chez les sujets masculins et se développe la plupart du temps à la naissance : c’est la hernie ombilicale du nourrisson et elle résulte d’une malformation congénitale. La hernie ombilicale est un trouble qui peut prendre son origine dans de multiples explications et provoque une protubérance au niveau du nombril. Chez certains sujets, la pathologie peut être douloureuse. La hernie ombilicale de l’adulte est moins fréquente mais peut apparaître brusquement à la suite d’un effort répété. Dans quelques cas rares, la hernie ombilicale peut être confondue avec une tumeur graisseuse ou un kyste ombilical. D’où l’importance de consulter rapidement dès l’apparition de la grosseur afin de faire confirmer la pathologie par le médecin, et ainsi prendre les bonnes mesures.
  • hémorroïdes :
    Les hémorroïdes sont des veines qui forment des coussinets au niveau du canal anal, dont le rôle est d’assurer la continence anale fine. On distingue les hémorroïdes externes, localisés sous la peau autour de l’anus, et les hémorroïdes internes, localisés à l’intérieur du canal anal.
    Les hémorroïdes peuvent devenir pathologiques et s’hypertrophier dans le cas d’un mauvais retour veineux : il s’agit de la pathologie hémorroïdaire
    Cette pathologie proctologique est très fréquente. Elle atteint plus d’un adulte sur 2 au moins une fois au cours de sa vie. Elle est à l’origine de douleurs, de prolapsus (boule rouge) et de saignements.
    Elle se distingue de la thrombose hémorroïdaire, présentant des douleurs brutales et une tuméfaction bleutée. Si le malade n’est pas soulagé avec le traitement médical en 24 à 48 heures, on peut proposer un geste chirurgical local.
    L’évolution de la pathologie est variable selon les patients. Pour prévenir les poussées aiguës, il convient de suivre un régime alimentaire équilibré et d’éviter la consommation d’aliments très épicés et d’alcool.
  • fistules anales et abcès de la marge anale :
    Les fistules et abcès de l’anus sont deux pathologies de l’anus causées dans la grande majorité des cas par l’infection d’une glande anale. Les glandes anales se localisent dans le canal de l’anus, entre les sphincters externe et interne. Elles peuvent s’infecter et former un abcès lorsque les canaux se bouchent. Ainsi, l’abcès anal est une cavité emplie de pus. L’abcès s’évacue vers l’intérieur (dans le canal anal) ou l’extérieur (vers la peau) : son trajet forme ce que l’on appelle la fistule anale. La profondeur de cette fistule varie, et elle peut passer en dedans, en dehors, ou bien à travers le sphincter anal. Ces abcès peuvent parfois s’évacuer spontanément, ce qui met fin aux douleurs ressenties par le patient. Cependant, au vu de la probabilité importante de récidives, l’intervention chirurgicale est recommandée.
  • fissures anales :
    2ème affection la plus fréquente de l’anus (après les hémorroïdes), la fissure anale est une pathologie bénigne, caractérisée par une déchirure de l’anus. Cette déchirure débute sur la peau de l’anus, et se poursuit généralement jusqu’à l’intérieur du canal anal. Dans la plupart des cas, la fissure anale mesure 1 à 2cm et est localisée sur le côté postérieur de l’anus ; la cicatrisation spontanée y est difficile, cette zone étant peu vascularisée.La prévalence de la déchirure anale est identique chez l’homme comme chez la femme. Cependant, elle apparaît davantage chez l’adulte jeune ou d’âge moyen, plutôt que chez le sujet âgé ou l’enfant. Pour éviter une fissure anale, il est essentiel de lutter contre la constipation, notamment grâce à une hydratation suffisante, une alimentation riche en fibres, ainsi qu’une activité physique régulière
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  • kystes pilonidal :  
    Également appelé « sinus pilonidal » ou « kyste sacrococcygien », le kyste pilonidal est une pathologie qui a pour conséquence fâcheuse l’apparition d’un petit orifice au niveau du sillon inter-fessier, dans lequel s’entassent quelques poils cassés et pointus. Ces poils pénètrent le derme du pli inter fessier et créent une réaction inflammatoire. Il peut même arriver que plusieurs kystes se développent en même temps. Le kyste pilonidal est une infection qui touche plus les hommes  que les femmes en raison d’une pilosité généralement plus élevée qui facilite l’apparition du kyste. Le kyste sacrococcygien résulte donc de l’inflammation du tissu sous-cutané qui forme une cavité. Le kyste pilonidal provoque dans la plupart des cas l’apparition de pus au niveau de la cavité créée par l’amas de poils sous la peau. Ces abcès, combinés à un gonflement et un durcissement de la région touchée par le kyste, traduisent l’infection du kyste.

Également appelée hidradénite, hidradénite suppurée ou encore hidrosadénite, la maladie de Verneuil tient son nom de celui qui en a fait la description pour la première fois en 1854, un professeur de pathologie chirurgicale du nom de Verneuil. La maladie de Verneuil est une maladie de la peau qui provoque des nodules très douloureux, purulents et parfois saignants. Les écoulements qui en résultent sont généralement malodorants et aboutissent à la formation de plaques ou de cicatrices. Cette pathologie se développe dans des zones du corps, les grands plis où se trouvent les glandes qui produisent de la sueur : les glandes sudoripares. La maladie de Verneuil démarre généralement à l’adolescence et peut toucher autant les hommes que les femmes, avec un pic de sujets atteints dans la troisième décennie. De façon globale, son degré de sévérité varie d’un sujet à un autre et son évolution n’est pas prévisible. L’évolution de la maladie de Verneuil va du stade 1 au stade 3. Au stade 3, la maladie peut être diffuse avec l’apparition de trajets fistuleux qui communiquent entre eux dans les zones infectées, mais aussi l’apparition d’abcès.

Les varices des membres inférieurs sont également prises en charge.

Vous pouvez également prendre RDV par téléphone au 01 77 70 73 73

Votre hospitalisation en chirurgie viscérale et digestive

 

Une intervention programmée est décidée à la suite d’une consultation avec votre chirurgien digestif et viscéral. Le chirurgien établira le diagnostic et vous proposera une intervention. Vous devrez réaliser un bilan préopératoire et bénéficier d’une consultation d’anesthésie préalablement à l’intervention.

 

 

Le CH4V dispose d’un service d’urgences ouvert 24h/24. Une intervention en urgence est possible si cela est nécessaire.

Selon votre pathologie, votre état général, les modalités de la prise en charge chirurgicales décidées par votre chirurgien, vous serez orienté soit vers une prise en charge ambulatoire en hôpital de jour (HDJ), soit vers une prise en charge conventionnelle en hospitalisation complète.

La prise en charge de votre douleur est notre priorité.

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L’équipe médicale

L’équipe de chirurgie digestive et viscérale est composé de deux chirurgiens viscéraux.

Les médecin anesthésistes et réanimateurs : composé uniquement de médecins anesthésistes diplômés, le service d’anesthésie assure les consultations d’anesthésie préopératoires, les actes nécessaires à l’anesthésie et au réveil des patients.

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L’équipe soignante pluri professionnelle est composée d’un cadre, d’infirmières diplômées d’état, d’un masseur-kinésithérapeute, d’aides-soignantes, d’agents de services hospitaliers dédiées au service de chirurgie. Elle peut faire appel à, une diététicienne, assistante sociale selon les besoins des patients.

Le centre hospitalier des quatre villes est un établissement public de santé. Aucun dépassement d’honoraires ne vous sera donc demandé à l’issue de votre consultation ou de votre hospitalisation.

Vous pouvez consulter la page « Le coût d’une hospitalisation » pour plus de détails et bien évidemment vous adresser aux professionnels du bureau des admissions pour obtenir une estimation du coût de votre séjour.